dimanche 12 juillet 2009

Lilium Immaculata

La mère supérieure Rosa-angélique se pencha au dessus du berceau.


Il y avait maintenant plus de quinze années qu’elle avait fondé l’orphelinat des Aimés de Dieu, et c’était la première fois qu’elle voyait pareille chose .

Elle regarda sœur Marie Aglaé. Elle était paniquée et se triturait les mains en silence.

-« Qui l’a déposé ?

La sœur lui fit un signe négatif de la tête . Elle n’en savait rien.


Ce n’était pas comme cela que ça devait se passer.

D’habitude ils envoyaient leurs gens, ou ils payaient quelqu’un pour emmener l’enfant jusqu'ici. Rarement la mère venait en personne.

Mais jamais , au grand jamais l’enfant n’était déposé devant la porte en pleine nuit.


Du moins pas a cet orphelinat ci ! C’était un établissement spécial, isolé en pleine nature, loin de tout et de tous. Connu seulement de la haute société.

Les nobles , les gens influents, parfois même des gens d’église respectables venaient y déposer leurs bâtards afin que les sœurs exercent leurs talents.


Et leur talents valaient cher.


Il fallait que plus personne ne puisse reconnaître en l’enfant le géniteur . Il fallait qu’il disparaisse.

Elles savaient casser les membres et les modeler avec soin , elle pouvaient courber un être comme une jeune plante, orienter son corps a l’aide de corsets et de vis.

Elle taillaient avec délicatesse dans les chair tendres du visage, elle modelaient avec génie des êtres grotesques et méconnaissables.


Une fois leurs chef d’œuvres terminés, ils étaient vendus a des cirques de monstre, ou parfois a un riche particulier pour servir d’animal de compagnie.


Les créatures de l’orphelinat des Aimés de Dieu avaient toujours beaucoup de succès.


En permettant a ces bâtard de vivre alors que leur mort était plus que souhaitable par leurs parent, en leur offrant un visage méconnaissable, elles servaient le seigneur .

Tant de vies sauvées ! Alléluia ! Gloire a Dieu !


La mère soupira. Elle ouvrit l’enveloppe glissée contre le bébé.

Elle contenait une grosse somme d’argent ,assez pour payer sa «prise en charge »et un morceau de papier . Un bout de page déchiré , provenant vraisemblablement d’un livre de botanique .

La gravure représentait un grand lys blanc veiné de rouge.


Elle regarda l’enfant. L’enfant la regardait aussi. Elle soutint son regard quelques instants, puis finalement abaissa les yeux.

Ses yeux roses a iris rouge étaient réellement déconcertant. Bien plus encore que sa peau immaculée .Ou que ses fins cheveux blancs.


Elle reporta son attention sur la gravure. Elle la mis a hauteur du visage du petit qui la fixait toujours.

Un lys blanc veiné de rouge. Un lys albinos. Comme lui.


La mère supérieure froissa le bout de papier dans sa main. Elle examina encore le petit être blanc dans le panier, en prenant bien soin de ne pas croiser son regard.

Il était magnifique. Celui là, elle ne le toucherai pas. Elle ne le vendrai pas non plus…

Une idée folle venait de germer dans son esprit.

Elle le garderai ici, et grâce a lui elle deviendrai célèbre. Et riche.

Les gens paieront une fortune pour venir voir l’Ange de l’orphelinat des Aimés de Dieu.


«- Sœur Marie Aglaé ? Veuillez enregistrer l’arrivée d’un nouveau pensionnaire dans notre établissement.

La sœur paru surprise mais ne dit mot. Il ne fallait jamais contredire la mère supérieure, surtout quand elle paraissait si contrariée.

-« A quel nom dois je l’inscrire ma Mère ?

« - Lilium Immaculata. »



Lilium ne prêtait pas attention aux cris . Il balançait ses jambes dans le vide , et regardait d’un air absent ce qui se passait tout en bas.

Les sœurs sur le toit n’osaient pas approcher d’avantage de lui. Certaines priaient avec ferveur le seigneur pour qu’il redescende sain et sauf.

A cheval sur une gargouille, tout en haut de l’église de l’orphelinat, Lilium se sentait bien.


La jeune sœur Lilas-belle ne tarda pas a le rejoindre. Elle ne monta pas avec lui sur le démon de pierre mais s’avança assez pour pouvoir lui parler tranquillement sans que les autres religieuses ne les entendent.


La lumière du soir était assez douce pour ne pas blesser ses yeux d’albinos. Lilium la regarda s’installer confortablement, puis fit basculer son cache œil du droit sur le gauche.


Elle rit. »

-« Je suis donc si vilaine que tu ne me regarde qu’avec ton œil droit ? »

Il sourit a cette remarque.-« Non, c’est parce que j’aime voir ta couleur ! »


Les derniers rayons de lumières disparurent et les traits de la nonne laissèrent place a une forme vaguement humaine dans laquelle semblait flotter des liquides blanc, noir et orange.

Ils tournaient et ondulaient sur eux même et entre eux sans se mélanger jamais .Parfois un son ou une lumière semblait en émaner.

Les détails de l’église c’étaient fondus en un seul bloc terne et uniforme.

Lilium aimait plus que tout regarder le monde avec son œil droit. Chaque personne devenait une couleur lumineuse et ondoyante. Le jour et la nuit n’existaient plus.

Il avait l’œil d’Ange , comme disaient les autres enfants…le mauvais Œil disait la mère supérieure.


Il ne pouvait guère en parler qu’avec la petite Sœur qui prenait un malin plaisir a le taquiner a ce sujet.

Il se rapprocha d’elle et prit sa main dans la sienne.

-« Maintenant tu ne peux plus voir le coucher de soleil ! »

Il avait envie de lui répondre qu’il la voyait plus belle encore, mais ne dit rien.

Ils restèrent un moment assis a ne rien dire. Elle a profiter de la chaleur des derniers rayons sur son visage, lui a regarder s’agiter les formes plus bas. Ce soir ce serait la pleine Lune.

Et comme a chaque pleine lune son œil normal se mettrait a voir comme l’autre.

Il se leva pour partir. Lilas-belle le retint . Elle approcha son visage du sien, ses lèvres tous près des siennes.

-« Lilium, tu avais promis ! Tu m’avais dis que ce serait ce soir ! »

Il observa un instant le mouvements des couleurs de la jeune fille. Aux arabesques qu’elles formaient il devina de l’impatience mais aussi un peu de peur.

« - Je ne sais pas si ça va marcher…je ne l’ai jamais fait avant. »

Elle soupira fort. « - Lilium ! »

Il n’aimait pas voir ses arabesque se tordre de colère. Il rabattit a nouveau le cache œil.

La nuit avait commencée a tomber. Il faisait sombre déjà, et la lune ne tarderait pas a paraître.

Son iris gauche commençait déjà a se dilater et il voyait Lilas-belle légèrement translucide. En dessous les couleurs de la colère bouillonnaient.


Toutes les autres sœurs étaient parties s’occuper de leurs taches habituelles.

Ils étaient seuls.

Il remonta sur le toit lestement et entraîna la jeune fille a sa suite.

Ils s’assirent a l’abri derrière une statue de saint.

« -Tu es bien sure que tu veux le faire ? Si j’y arrive, tu risque d’avoir des soucis après. »

Elle rit.

« -Oui je suis sure ! J’en ai très envie tu sais ! Je ne suis plus une enfant ,je suis plus âgée que toi, ne l’oublie pas !

Et je suis certaine que tu vas très bien te débrouiller ! Depuis le temps que tu m’en parles…j’ai tellement hâte de voir comme toi ! »

Plus vieille…elle 16 ans , et lui 14. Un gouffre.

Lilium voyait bien qu’elle était excitée, elle en devenait lumineuse .

« -Bon.. »

Il ôta son bandeau. Une légère nausée le prit, son œil gauche était encore un peu trop normal.

Il prit la tête de Lilas-belle entre ses mains et colla son front contre le sien.

Ils étaient les yeux dans les yeux.

Lilium se concentra. Une forte chaleur afflua dans sa tête. Il la concentra mentalement sur ses yeux.


Il y eu un moment de vertige, puis une violente nausée lui serra le ventre , comme a chaque fois qu’il essayais de regarder des deux yeux a la fois. Récupérant a tâtons son bandeau il se cacha l’œil droit. Lilas-belle n’avait pas bougée. Il la voyait normalement.


Elle tourna finalement la tête vers lui. Un large sourire lui fendait le visage.


« - Lilium ! Tu es si beau ! Tu brilles ! »

Elle se mis a frapper dans ses mains comme une petite fille .Sa voix était légèrement suraiguë.

« - Je te vois ! Je te vois ! » Elle se leva et commença a danser et tournoyer sur elle même.

« -La nuit n’existe plus ! Je vois comme toi ! » Elle trébucha . Elle se releva, le sourire n’avait pas quitté sa face.

Lilium était inquiet. Elle n’agissait pas comme d’habitude. Il s’approcha d’elle, mais elle s’enfuit et descendit les escaliers en riant joyeusement . Elle allait si vite qu’elle le distança rapidement. Quand il sortit de l’église, elle avait déjà disparu .


Il y avait de la lumière dans le dortoir des demoiselles. Lilium s’y introduit sans bruit, a la recherche de son amie. Une main énorme le saisit au col , le souleva et il se retrouva face a face avec la dentition de cauchemar de l’Ogre .


« -Je cherche Lilas-belle »


L’Ogre tourna sa grosse face vers la petite chose pale et difforme blottie au creux de son autre bras.

La petite tête maladive fit un signe négatif et la monstrueuse montagne de chair reposa doucement l’albinos qui s’éclipsa aussitôt.

Une fois dehors Lilium soupira. Il avait interrompu le rendez vous galant de l’Ogre et de la Poupée. Il irait s’excuser plus tard.


Il se dirigea au petit trot vers le grand bâtiment sombre du réfectoire. Il était de plus en plus anxieux.

Il n’y croisa que les habituels ventres affamés venus en cachette chercher un peu plus de nourriture. Les sœurs pensaient qu’un bon monstre était un monstre maigre, et les rations étaient en conséquence. Grâce a cela , l’orphelinat n’abritait ni rat ni autre vermines .

Les enfants les mangeaient.


Il n’eut pas plus de chance dans le dortoirs des garçons , ni même dans l’infirmerie.

A part une odeur persistante de charogne, il n’y avait rien.


Une sueur glacée lui coula le long du dos. Il ne restait que les appartements des Sœurs et le cimetière.

Les deux seuls endroits ou il détestait aller.


Il pris une profonde inspiration et se dirigea d’un pas mal assuré vers le lourd portail de bois qui isolait les religieuses de leurs pensionnaires. Avant qu’il n’eu parcouru la moitié du chemin une silhouette en surgit et se dirigea follement vers l’église. Il se précipita a sa suite. Son cœur battait a lui en faire mal. Il arriva hors d’haleine en haut du petit bâtiment où il entendit des pleurs et des rires mêlés.


Là, dans la lumière pâle de la pleine lune, Lilas-belle tournoyait sur elle même, les yeux grands ouvert débordants de larmes, riant a gorge déployée.


Elle s’arrêta quand elle le vit.


« -Lilium ! Mon petit ange ! Lilium ! Celui qui voit ! Qui voit et ne sait rien !Haha !

Tu ne m’avais pas dit qu’elles étaient noires ! Toutes ! Elles le sont toutes ! Noires !

Noires et moi aussi ! je suis noire !noire ! Jamais ! Tu ne me l’as jamais dit !


Elle hurlait , elle riait , elle pleurait…Lilium n’y comprenait rien. Il bascula son bandeau.

La couleur de la nonne tourbillonnait furieusement , frappait les parois, s’emmêlait aux autres, et se fragmentait en bulles furieuse qui partaient dans tous les sens a leurs tours.

Il n’avait jamais vu ça. Il tenta de s’approcher d’elle , mais elle sauta lestement sur le muret, au bord du vide. Il se figea.


Elle s’était remise a pleurer.

« - Lilas-belle ,qu’est ce qu’il y a ? Il s’avança a peine et lui tendit la main. « Viens me dire ce qui ne va pas… »

« -Ce qui ne vas pas ? » elle lui cracha littéralement dessus. « -C’est toi qui ne va pas ! Toutes ces années a te balader parmi nous , sans rien dire ! A parler des jolies couleurs des gens ! Et le blanc ? Et le Noir ? Est tu vraiment stupide ?!

Lilium s’était suffisamment rapproché pour tenter de l’attraper. Elle l’évita encore et se retrouva sur la gargouille ou quelques heures plus tôt elle n’avait pas osé le suivre.


« -Toute noire ! Les enfants on raison ! Ils sont si blanc! Et toi ! Toi tu n’en a pas ! Pas une once ! Que du blanc ! que du rose ! Partout ! Et elles sont noires ! Les sœurs qui taillent les petits, tu le sais ? C’est quand elles les coupent que leur noir coule tu crois ? Hahaha !


Malgré la tiédeur du soir Lilium tremblait. Il ne comprenais pas ce qu’elle disait et Lilas s’agitait beaucoup sur la gargouille étroite.

Il fallait qu’elle revienne et qu’elle se calme. Demain avec le soleil l’œil d’Ange aurait disparu et elle redeviendrait elle même.


« -Tu n’es pas noire voyons ! Tu es toute belle ! Toute blanche et orange , comme moi !


Il avait parlé d’une voix douce et tendait la main pour l’encourager a revenir sur le toit

Elle se tenait recroquevillée sur elle même tout au bout du démon de pierre. Elle le regardait les yeux exorbités .Elle se releva tout doucement.

« -C’est vrai ? Je ne suis pas noire ?

-Pas du tout ! Viens , tu es comme moi ! Tout pareil !


Elle essuya les larmes de ses joues et lui fit un petit sourire. Elle répéta :

« - Tout pareil !

Lilium lui sourit a son tour. Elle se mit a rire doucement de soulagement.

« - Je suis comme toi ! Je suis un ange, regarde !


Et elle sauta.


Lilium resta figé jusqu'au moment ou il entendit le choc plus bas . Il se mit a courir et puis tout se brouilla dans sa tête. Quand il repris ses esprits, Lilas était étendue par terre devant lui.


Elle était cassée à la tête et sa couleur s’échappait de son corps a toute vitesse.

Lilium s’agenouilla et tenta de retenir le flot avec ses mains, mais elle continuait de couler a travers ses doigts et sous ses paumes. Au contact de l’extérieur elle se transformait en un milliards de particules de lumières qui s’envolaient doucement vers le ciel, comme aspirées par la lueur lunaire.

Une angoisse terrible serra le cœur du jeune homme. Il avait déjà vu des gens mourir : Sœur Marie Aglaé était morte de fièvre l’an passé, sa couleur c’était lentement délavée jusqu'à totalement disparaître, et c’avait été fini. Il ne fallait pas qu’elle perde sa couleur ! Il fallait lui remettre dedans !

Les mains en coupe il essayait de ramasser ce qui s’échappait d’elle. Mais a chaque fois que ses mains pleines versaient le liquide recueilli, il coulait sur le visage inerte de la jeune fille sans qu’une once ne s’en retourne à l’intérieur. Il essaya, encore et encore, jusqu’a se rendre compte qu’elle n’était plus qu’une enveloppe vide. Ses mains retombèrent mollement devant lui. Il regarda les dernières étincelles de lumière s’envoler. Quand la dernière eu disparu, il eu l’impression que son cœur avait éclaté dans sa poitrine et qu’il lui coulait en dedans comme des lames de feux. Il releva la tête et réalisa enfin qu’une cinquantaine de silhouettes l’avait encerclé et l’observait en silence.


Tous les enfants de l’orphelinat des Aimés de Dieu étaient là, et regardaient celui qu’ils appelaient l’Ange , couvert de sang et agenouillé devant la nonne morte. Tous les regards étaient posés sur ses mains, sur lesquelles coulaient le sang comme l’eau sur du papier huilé : sans laisser de trace.

Des murmures s’élevèrent , puis le bruit gagna en ampleur. Lilium entendit tout près de lui la voix de la Poupée. Une grosse main le saisit maladroitement et le remit debout lui arrachant son bandeau en même temps. Lilium sentait a peine la nausée et la migraine qui l’assaillaient. Ils étaient tous là. Les filles et les garçons, les tout jeunes , les plus vieux , l’Ogre avec ses dents taillées en pointe et son sourire ouvert jusqu'aux oreilles, la Poupées engoncée dans les corsets et harnais de fer afin qu’elle ne grandisse pas…il voyait leurs corps suppliciés et mutilés, et a travers leurs couleurs en dedans, qui se tordaient et s’illuminaient sitôt qu’ils étaient près l’un de l’autre.

Dieu qu’ils s’aimaient ceux là .

L’ogre se pencha vers lui et lui parla de sa drôle de façon, de ses mots articulés sans lèvres.

De la salive s’écoulait d’entre ses dents taillées. Lilium le regardait hébété, sans comprendre ce qu’il disait. La salive coulait sur son visage et gouttait sur sa tunique trempée de sang . Son cerveau tournait au ralenti, il avait froid et il puait la mort.


L’Ogre se releva et dit encore quelque chose à la foule .Ses mots furent repris et répétés, puis le groupe de monstre se mit en marche vers les logements des nonnes , scandant toujours les mots de l’Ogre. Lilium fut saisit a bras le corps et emporté dans la direction opposée.

La migraine enveloppa son cerveau et il perdit connaissance.


Il se réveilla le nez dans l’herbe. Il faisait encore nuit. Son premier réflexe fut de fermer son œil droit. Il se redressa lentement. Il était dehors. Pas dans les jardins de l’orphelinat, mais dehors. Pourquoi ?

Il se retourna. Il faisait face au grand portail de l’entrée. Il était fermé.

L’orphelinat était en feu. Il entendait les nonnes crier à l’intérieur et essayer d’ouvrir les portes barricadées. Elles se débattaient, elles courraient en tout sens , mais ou qu’elles aillent il n’y avait pas d’issues .Et les enfants chantaient.

Lilium tomba a genoux et regarda l’incendie consumer lentement le grand bâtiment.


Quand les premiers hommes arrivèrent au petit matin alertés par la fumée, il était toujours agenouillé au même endroit, et dans sa tête raisonnait encore les cris et le terrible refrain des monstres des Aimés de Dieu.

« Tu es l’Ange de Dieu qui nous a montré la voie,

De tes mains immaculées et exemptes de pêchés.

Les flammes puniront nos bourreaux et purifieront nos corps suppliciés.

Et c’est entiers que nous danseront aux cotés du Seigneur. »

3 commentaires:

Nekochaton a dit…

C'est absolument magnifique!!! Tu as un réel talent (encore un!) pour l'ecriture.
J'ai adoré lire l'histoire de Lilium!

Athanwë a dit…

J'en ai des frissons...

T'en a d'autres ?

Pandalilou a dit…

merci de vos gentils commentaires !
Je n'ai pas encore d'autres textes, ça me prends longtemps a écrire car je n'ai pas trop l'habitude, en fait !
Je suis heureuse que ça vous plaise, je ne suis jamais sure de mon niveau d'écriture, j'ai peur d'être lassante en fait !